Le monde souterrain d’Hades n’est pas un lieu effrayant d’âmes perdues. La demeure du prince Zagreus et de son père Hadès est un temple majestueux où le chien de l’enfer à trois têtes, Cerberus, fait la sieste et où Orphée crée une ambiance cosy au son de sa lyre. Vous commencerez presque à vous demander pourquoi diable vous voulez partir d’ici.

C’est le but du jeu : s’échapper des enfers pour retrouver les autres dieux au sommet de l’Olympe. Le prince Zagreus est un adolescent rebelle, du genre à se précipiter par la fenêtre à la nuit tombée pour échapper à l’autorité parentale. Un tel adolescent qui persévère également dans la colère. Cela sera nécessaire, car la probabilité que votre première escapade soit couronnée de succès est extrêmement faible. Après tout, papa Hadès est bien décidé à garder la garde sur Zagreus et fait appel à de nombreuses créatures mythologiques pour y parvenir.

Hades est un roguelike, ce qui signifie que vous n’avez qu’une seule chance. Si vous êtes vaincu, c’est le retour à la case départ. On ne s’ennuie jamais pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les niveaux sont générés de manière aléatoire, de sorte que vous ne prenez jamais deux fois le même chemin vers votre destination. Ensuite, Zagreus dispose d’un arsenal d’armes (épée, arc, bouclier), et tout au long de votre aventure, vous rencontrerez divers Olympiens qui vous donneront un coup de pouce grâce à leur pouvoir divin. Enfin, après chaque défaite, vous obtiendrez une nouvelle pièce du puzzle de l’histoire, ce qui est plus intéressant qu’on pourrait le penser à première vue. Il y a donc de nombreuses raisons de continuer à jouer, sans parler de la présentation audiovisuelle. Ce n’est pas un hasard si la musique et la conception visuelle ont remporté plusieurs prix.

PEGI 12

Cette aventure mythologique est adaptée aux jeunes adolescents. Le jeu présente des séquences de violence irréaliste contre des personnages humains et animaux – dans le cas du Minotaure, contre les deux simultanément. D’autres personnages mythologiques tels qu’Eurydice, Sisyphe et Charon font l’objet d’une interprétation moderne et diversifiée.

Certains personnages et dieux ne portent pas beaucoup de vêtements, mais ils ne sont pas ouvertement exposés. Même la déesse de l’amour Aphrodite, qui ne craint pas les sous-entendus sexuels, garde soigneusement tous ses vêtements. Nous connaissons des œuvres d’art grecques où c’est beaucoup moins le cas.