Les jeux vidéo sont-ils dangereux ? Pas si vous jouez de manière saine et responsable. Mais c’est quelque chose qui s’apprend. Si vous privilégiez la sécurité, voici les choses à faire et à ne pas faire, afin de favoriser une pratique de jeu saine.
Cyber-harcèlement
- À FAIRE : même si un (petit) enfant n’est pas harcelé, cela ne peut pas faire de tort de lui proposer quelques stratégies – au cas où. Ne pas répondre en est une. Ignorer le harceleur/la harceleuse peut contribuer à arrêter rapidement le cyber-harcèlement. S’il se poursuit, votre (petit) enfant peut bloquer le harceleur/la harceleuse ou le signaler au gestionnaire du jeu. Faites savoir régulièrement à votre (petit) enfant qu’il/elle peut toujours s’adresser à vous (ou à une personne de confiance). Tenez-vous sur vos gardes, si votre (petit) enfant veut subitement jouer moins souvent ou ne veut plus jouer en ligne. Cela cache peut-être autre chose.
- À NE PAS FAIRE : n’interdisez pas le jeu dans lequel votre (petit) enfant s’est fait harceler, car dans le futur, il/elle ne sera peut-être plus aussi vite disposé(e) à parler du harcèlement avec vous.
Prédation sexuelle
- À FAIRE : expliquez aux (petits) enfants ce qu’est la prédation sexuelle – «séduire des (petits) enfants» via Internet – et comment les prédateurs procèdent.
- À NE PAS FAIRE : employer un nom d’utilisateur explicite, à connotation sexuelle, accepter des cadeaux (en ligne) ou accepter un rendez-vous avec un inconnu sont à éviter à tout prix.
Vie privée
- À FAIRE : recommandez-leur vivement de ne jamais partager certaines données. Des (petits) enfants doivent toujours garder secrets leurs mots de passe, leurs vrai nom, leurs adresse et leurs lieu de résidence. Même quand ils créent un profil. Au moins ils communiquent d’informations, au mieux. Cela ne vaut pas uniquement pour les inconnus sur Internet. Il ne faut pas non plus partager des mots de passe avec des amis.
- À NE PAS FAIRE : utiliser une véritable photo. Employer un avatar est une meilleure idée.
Achats intégrés au jeu
- À FAIRE : expliquez aux (petits) enfants que quelques clics inconsidérés peuvent vous coûter la moitié d’un mois de salaire. Dites-leur qu’ils/elles doivent être attentives aux achats intégrés au jeu et qu’ils/elles ne sont pas autorisé(e)s à répondre «ok» partout, sans réfléchir. Concluez des accords clairs concernant les achats : ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Au demeurant, saviez-vous que vous pouvez configurer un smartphone ou une tablette de telle sorte que les paiements ne puissent pas être effectués automatiquement ? Ce principe s’applique également aux consoles de jeux : vous pouvez désactiver les achats intégrés au jeu ou les sécuriser à l’aide d’un mot de passe.
- À NE PAS FAIRE : ne pensez pas que gratuit, signifie gratuitement. Vous pouvez télécharger certains jeux vidéo sans devoir les payer. Mais dans ce cas, gratuit ne veut pas dire «pour rien». De la publicité est diffusée ou le jeu vidéo contient des achats intégrés au jeu.
Sensations négatives = confiance amoindrie
Ne parlez pas aux (petits) enfants des jeux vidéo en utilisant des termes trop négatifs et ne considérez pas leur loisir favori comme un délassement absurde. S’ils sentent que vous n’êtes de toute façon, guère tentés par les jeux vidéo, ils ne se confieront pas à vous lorsque la situation tournera mal. Imaginez que vous vous débarrassiez de tout le bazar ou que vous changiez le mot de passe du wifi. Dites-leur qu’ils peuvent toujours s’adresser à vous et que vous ne vous fâcherez pas.
(Source : Mediawijs)