Des conseils de parents pour les parents.

«De Bruyne, Ronaldo. Notre fils annonçait depuis des semaines quelle équipe internationale il était occupé à constituer dans FIFA. Il s’est avéré que, sans le savoir, il avait acheté tous ces joueurs. Sur le décompte de notre carte de crédit apparaissait un montant de sept cents euros. Si nous avions joué avec lui au moins une fois, nous aurions su que l’on n’obtient pas si facilement ces joueurs de très haut niveau. » (Ilse)

« Les enfants ne peuvent jouer aux jeux vidéo que lorsque leurs devoirs sont terminés. Mais pour le reste, ils sont autorisés à répartir eux-mêmes leur temps entre les jeux vidéos, les loisirs, le mouvement de jeunesse, les amis, le sport, les examens à venir, etc. Un peu comme le contrat qu’ils connaissent à l’école : des responsabilités leur sont octroyées, mais il leur est permis de choisir eux-mêmes quand et comment ils les assument. Et cela fonctionne. » (Dirk)

« Les écrans sont tous éteints une heure avant d’aller dormir. Si j’essaie de les mettre au lit tout de suite après avoir joué aux jeux vidéo, ils débordent encore souvent d’adrénaline. » (Karin)

« Je suis contente qu’il joue en ligne, avec d’autres. Il apprend ainsi à connaître des gens et il entretient des contacts avec d’anciens amis de l’école primaire. » (Kris)

« Lorsqu’ils vont dormir, tous les smartphones et les consoles portables restent au bas de l’escalier. Les chambres à coucher sont destinées à dormir. Par ailleurs, ils ne jouent aux jeux vidéo que dans le salon, de manière à ce que nous puissions suivre un peu ce qui se passe. Les enfants apprécient également de ne pas être tout le temps isolés. » (Peter)

« Je les avertis une demi-heure avant que le repas soit prêt. De cette manière, ils ont suffisamment de temps pour terminer leur partie et sauver leurs résultats. » (Elke)

« Il est essentiel de gérer les attentes. J’indique au préalable à mon fils (de 16 ans) combien de temps il est autorisé à jouer et à quel moment j’attends de lui qu’il marque une pause ou qu’il termine sa partie. Nous avons également convenu le moment auquel il est autorisé à commencer à jouer. Sinon, il ne dormirait peut-être pas assez. » (Kathy)

« Je suis très claire sur le fait que mon fils n’est pas autorisé à dépenser un centime pour les suppléments, comme les lootboxes. Si vous vous mettez bien d’accord sur ce point, au préalable, ils arrêteront très vite de vous casser les pieds à ce sujet. » (Eva)

« Créer soi-même un jeu vidéo s’avère également très instructif. Mes enfants ont participé à un atelier, chez CoderDojo, qui organise, chaque semaine, quelque part en Flandre, une séance lors de laquelle les enfants à partir de 7 ans peuvent apprendre gratuitement à programmer. » (Hans)

« Lorsque mon enfant a un nouveau jeu, j’y joue toujours une fois avec lui. Je vérifie s’il existe une fonction pour chatter. Je juge important de savoir qui peut chatter et s’il y a une surveillance. Dans certains jeux, par exemple, des sujets particuliers sont automatiquement bloqués.» (Saskia)