Les filles qui jouent régulièrement à des jeux vidéo sont trois fois plus susceptibles de se lancer dans des études en sciences physiques, en ingénierie ou en mathématique (STEM), selon une étude de l’Université de Surrey.

Il reste difficile de susciter l’intérêt de filles à se lancer dans des études STEM. Selon la chercheuse Anesa Hosein, de l’université britannique de Surrey, si les femmes ne sont pas présentes dans les sciences, il y aura un manque de perspectives importantes pouvant aider à résoudre les problèmes mondiaux. De plus, il y a un manque de nouveaux modèles de rôle qui pourraient permettre de susciter l’intérêt dans des études STEM. C’est pourquoi, selon Anesa, il est important d’identifier les filles intéressées le plus tôt possible et de les attirer à suivre ces études.

 

Hosein étudie comment les événements et les choix précoces influencent la vie ultérieure d’une personne. En se rappelant son propre passé de gameuse passionnée de jeux vidéo et ses expériences actuelles de jeux avec son fils, Mme Hosein s’est demandée si les jeux vidéo pouvaient jouer un rôle dans le choix d’études STEM. Après avoir analysé toutes les données existantes, elle a conclu que cela est deux fois plus vrai pour les adolescentes que pour les adolescents.

 

Ce n’est pas vraiment surprenant. Les jeux vidéo contribuent entre autres au développement de la capacité à solutionner des problèmes, à l’amélioration de la perception spatiale, à la créativité et à l’habileté numérique. Ce sont toutes des compétences qui s’avèrent utiles dans les programmes d’études STEM. Identifier ce groupe, par exemple en utilisant des jeux vidéo en classe, pourrait donc constituer une étape importante pour inciter davantage de filles à s’intéresser aux études STEM. Anesa : « Mais les structures systémiques doivent peut-être aussi changer pour montrer aux filles qu’une carrière dans le domaine des STEM est faite pour elles en leur fournissant des modèles de rôle féminins appropriés.«